Incontournable
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Au château d'Assier, le Moyen Âge laisse la place à de nouveaux canons architecturaux, alliant splendeur et confort...
Galiot de Genouillac vit dans la sphère royale et participe au nouvel art de bâtir de la Renaissance, un art qui va s’enrichir d’inspirantes découvertes en Italie. Le roi et les hommes de sa cour construisent des châteaux, la plupart près de la capitale et dans la vallée de la Loire. Galiot, lui, reste attaché à la terre de ses ancêtres et édifie l’un des plus beaux modèles de l’époque. Allure de château fort à l’extérieur, élégant palais résidentiel à l’intérieur, Assier rassemble le meilleur.
Vous nous suivez pour un petit tour du propriétaire ?
Fermez les yeux et imaginez le château tel qu’il était autrefois… Aux angles de ce grand bâtiment quadrangulaire, les tours sont couvertes d’étonnantes toitures en bulbe. Les mâchicoulis sont bouchés et uniquement décoratifs. Des bouches à canon assurent une défense efficace des abords. Chaque aile du château est desservie par un escalier droit, intégré pour mieux desservir les logis. Une galerie ouvre sur la cour. Les façades sur cour sont « quadrillées » par l’alignement vertical des fenêtres, que viennent croiser des décors en bandes horizontales : frise d’épées et de dauphins, bustes en médaillons à l’antique.
Les emblèmes chers à Galiot, figures mythologiques et canons, accompagnent les inévitables rinceaux Renaissance.
Le château compte aussi une tour de latrines, un moulin et même une salle de jeu de paume !
François Ier est revenu d’Italie accompagné d’artistes employés sur ses grands chantiers. Galiot bénéficie de la participation du célèbre céramiste Girolamo Della Robbia. Il créé à Assier un décor de bustes figurant des grands personnages de l’Histoire.
Portes en marqueterie, décors peints, tapisseries, Galiot commande les œuvres qui font de sa demeure un lieu d’exception, remarqué par ses contemporains. Il n’en reste aujourd’hui que des souvenirs et quelques vestiges éparpillés…